Pourquoi je suis une CM plutôt absente des réseaux ?

Un CM doit il être un professionnel du numérique ultra connecté ?

Voici un article un peu contrintuitif, mais je souhaite mettre en avant l’avantage de la déconnexion dans ce métier. Et vous montrer comment cela peut devenir un atout. Pour le CM mais aussi pour ses clients.

Pourquoi ne pas avoir de réseaux sociaux peut être un Super-Pouvoir ?

Il y a un stéréotype tenace dans le monde du marketing : le Community Manager (CM) doit être un gourou des réseaux, actif 24/24 sur toutes les plateformes, partageant sa vie, ses pensées, et maîtrisant les derniers mèmes.

Et si je vous disais que l’un des meilleurs CM que vous puissiez recruter est peut être celui qui n’a pas de compte personnel ?

Cela peut sembler paradoxal, mais l’absence de réseaux sociaux personnels confère des avantages stratégiques vraiment intéressant.

Sans présence sociale personnelle sur les réseaux, je reste naturellement objective et je me glisse plus facilement dans la peau d’une marque ou d’une entreprise.

• Une présence sans préjugée, sans à priori. Mon travail est de me concentrer sur la marque ou la personne représentée. Je sélectionne mes clients en amont (et inversement) et je m’assure que les valeurs véhiculées par son entreprise me parle.

• Une séparation entre vie professionnelle et vie personnelle indispensable. Pour protéger mon client de tout faux pas lié à des controverses personnelles. (imaginez si ce que je publie sur mes comptes personnels et publiques est en totale opposition avec les valeurs véhiculés par une des entreprises que je représente).

• Lorsque je suis connectée sur les réseaux c’est que je travaille. Concentration optimale et aucune énergie dirigée vers ma propre marque personnelle ou recherche de notoriété.

Finalement, ne pas avoir de compte personnel actif et publique fait de moi une professionnelle qui utilise les réseaux sociaux comme un outil de travail puissant et mesuré, et non comme une extension de mon identité. Evidemment vous trouverez des informations sur mon travail, des liens vers mon site, une identité numérique mais je reste en retrait des réseaux au maximum pour travailler le plus sereinement possible.

Ne pas être sur actif sur les réseaux sociaux lorsqu’on est dans l’accompagnement digital est un formidable bouclier anti-burnout.